Le vaste paysage dans lequel je navigue m'emmène quelques fois vers de profonds abîmes dans lesquels je hurle, je pleure, je ris et me retrouve dans un état de " déjà-être ".
Mémoires ... mémoires, que ne reveniez-vous me plonger dans ce profond vide ?
tout comme dans le fond du fleuve . As-tu touché le fond du fleuve ? as-tu redonné un coup de pied de ta mort pour remonter à la surface de l'eau ? Es tu passée à travers la croûte terrestre et disparue dans l'incontrôlable cosmos ?
La tristesse a cela de bon, c'est qu'elle abat toutes les cloisons, toutes les limites, quitte à se perdre une autre fois dans le vaste Univers.
Moments de désintégrations, de pulvérisations, d'éclatements, d'errance et de rencontres avec des modes de pensées jusqu'alors inédits.
Retour à la case départ, pour un même lieu totalement différent.
Revenir différemment le même, incompris et aimant, impatient et tolérant, coléreux et fraternel.
